Jusqu’à quand laisserons-nous dégringoler la France ?

Quelque chose ne tourne plus rond dans notre pays…

Quelque chose ne tourne plus rond quand le Président de la République explique devant des millions de Français que « ça va mieux » alors que tous les indicateurs montrent le contraire. Ne nous attardons que sur trois chiffres qui prouvent l’aggravation de la crise économique : +26% d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B, C depuis avril 2012 ; +241 milliards de dette ; 1,1% de croissance en 2016 selon le FMI au sein d’une zone euro (pourtant à la traîne au niveau mondial) qui devrait enregistrer 1,5% de croissance.

Quelque chose ne tourne plus rond quand le Premier ministre renonce à réformer pour séduire un syndicat minoritaire d’étudiants extrémisés. Manuel Valls a transformé la loi El Khomri en loi UNEF. D’un texte qui assouplissait initialement le marché du travail on aboutit à une loi qui le rigidifie avec notamment la surtaxation des CDD. C’est une erreur totale : si plus de 80% des premières embauches se font en CDD, ce n’est pas que les méchants patrons ne veulent pas embaucher de gentils jeunes mais que la croissance n’est pas là et que les procédures de licenciements sont trop complexes. Le résultat du renchérissement du CDD ne sera pas une hausse des CDI mais un accroissement des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi. Comme si cela ne suffisait pas, Manuel Valls songe à étendre le RSA aux jeunes dès 18 ans ! Triste aveu de démission que celle d’un pays où, plutôt que de pousser un jeune adulte à se former ou à trouver un emploi, on lui propose dès sa majorité l’assistanat comme horizon de carrière… Comment s’étonner après cela de la confidence recueillie lors d’un déplacement à Cavaillon dans le Vaucluse, ce mardi 19 avril, d’un patron d’une magnifique entreprise familiale de production de fruits qui regrettait d’être obligé d’employer des travailleurs d’Europe de l’Est parce que beaucoup de jeunes français trouvaient le métier de la cueillette et du conditionnement « trop dur » ou « pas de leur niveau »…

Quelque chose ne tourne plus rond quand les autorités ne mettent pas fin à l’occupation illégale d’une place emblématique de Paris par un groupuscule qui multiplie les incivilités, les dégradations et les violences. Je n’avais pas attendu la lamentable expulsion d’Alain Finkielkraut de la Place de la République pour dénoncer le mouvement « Nuit Debout », qui, sous couvert de réinventer le monde, colporte une idéologie haineuse. Je n’ai rien contre l’utopie mais je déteste le sectarisme. Ne laissons pas « Nuit Debout » enkyster Paris comme les « Zadistes » défient la République depuis des mois à Notre-Dame-des-Landes. Et dire que nous sommes en Etat d’urgence !

Quelque chose ne tourne plus rond enfin quand le premier syndicat de France s’en prend dans un tract d’une agressivité inouïe à nos forces de police présentées comme des tortionnaires sanguinaires… C’est oublier que, chaque jour, policiers, gendarmes, CRS risquent leur vie pour protéger la nôtre et sauvegarder l’Ordre public, garant de nos libertés. C’est pourquoi j’ai exigé les excuses de la CGT et le retrait de ce tract inadmissible. Si vous le souhaitez, vous pouvez participer à cette pétition en cliquant sur ce lien : http://j.mp/soutienCRS

Jusqu’à quand allons-nous laisser la France dégringoler ainsi ? Ces quatre reculades sont des symptômes d’un pays qui ne sait plus où donner de la tête car il n’est plus commandé. Partout, nos compatriotes disent que notre pays n’est plus tenu. Eh bien je m’engage à ce que désormais il le soit, à ce qu’on ne recule plus ! Je propose de changer la France en votant dès l’été 2017 15 ordonnances pour rétablir l’autorité de l’Etat, restaurer la liberté économique, lutter contre le communautarisme… Il n’y aura pas de Sursaut français possible sans rétablissement du commandement, du leadership à la tête de notre pays !

Qu’en pensez-vous ?

Partager cet article

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Commentaires

  • TOUSSAINT-DAUFFY Marion

    , par TOUSSAINT-DAUFFY Marion Répondre

    Bonjour Jean-François,

    Jusqu’à quand laisserons-nous dégringoler la France ? La réponse est à tout jamais si la gauche reste au pouvoir car le gouvernement d’aujourd’hui à lis des oeillères pour ne pas voir la réalité. Le président de la république préfère rester dans son monde de bisounours où tout est beau mais je sais pas si il s’imagine le monde de la réalité.

    Lors de l’émission sur France 2 l’autre soir, il nous disait "tout va mieux". Je pense qu’il a du regarder les chiffres à l’envers ainsi que les courbes d’ailleurs.

    Alors oui, pour redresser notre pays, il nous faut un homme comme vous capable de faire ce que vous avez fait à meaux le faire pour la France et ce comme vous le conseiller par ordonnance. S’occuper des 15 grandes propositions par ordonnance en 6 mois. Regardons ce que Charles De Gaulles à réussi à faire.

    Cordialement.

    Amitiés.

    Toussaint- Dauffy Marion

  • Annie  BRONNIMANN Brisevin. ..Annette

    , par Annie BRONNIMANN Brisevin. ..Annette Répondre

    MR COPE. ..j’ai vraiment confiance en vous depuis des années. ....tjrs là ç est une chance nous avons bien besoin de vous. ....quelle honte d’en être là. ....Comptez sur nous.....A bientôt vous revoir et lire vôtre livre. ...je peux me le procurer où ?Mairie et dédicace de vôtre main....ce n’est pas le premier !!!!!!Respectueusement.
    Mme BRONNIMANN Brisevin Annie SÈTE. 0782802550. A bientôt ! ! ! !

  • André Diers

    , par André Diers Répondre

    les 3 syndicats "dits" représentatifs sont financés par l’état donc par nous "afin d’avoir un interlocuteur valable en cas de crise et pour traiter des avancées sociales (réalistes) à mettre en place " ; la CGT dont la représentativité pour le moins contestable comme les deux autres d’ailleurs, n’accepte jamais le dialogue et quitte la salle plupart du temps . Alors puisque celle ci enfreint la loi en s’en prenant à nos institutions en pleine période "d’État d’Urgence" il faut demander et obtenir sa DISSOLUTION...
    Double avantage : une très belle économie pour le con tribuable et beaucoup de pertes de temps évitées !

  • dos

    , par dos Répondre

    mr cope
    vous pouvez réussir en mettant le tout sur la table de sorte qu il ait pas de surprise et prévoir une parade contre le fn car ce parti me semble préparait , une campagne de deuxième tour différente de la première, a vous de ruiner leur espérance ( voir a la louis napoléon)

  • MARTINET Brigitte

    , par MARTINET Brigitte Répondre

    Dans l’annonce de sa participation à la primaire de la droite républicaine, M. COPÉ a promis l’organisation de la vie cultuelle française qui luttera contre le communautarisme. C’est là une excellente idée que d’éditer un "code cultuel", afin qu’aucune communauté religieuse ne puisse s’autoriser ou se croire autorisée à dicter sa loi personnelle, aussi respectable soit-elle, à l’ensemble de la société. Je souhaite de tout mon cœur que M. COPÉ soit élu Président de la République, et qu’il mette fin à toutes sortes d’injonctions vestimentaires ou alimentaires, qui, le plus souvent visent la gente féminine (je me souviens des problèmes rencontrés par une de mes filles à la fin des années 90, qui ne pouvait pas se rendre au collège en jupe (jupe décente évidemment) car une jupe permet de voir les jambes d’une femme et qu’une femme qui montre ses jambes en France au XX° siècle est "une prostituée" ! Mes convictions religieuses ne sont jamais mises en avant pour critiquer la vie privée de mes compatriotes, et j’entends bénéficier de la même liberté.

Loi El Khomri : Motion de rejet préalable Lire cet article

Mardi 3 mai, je suis intervenu devant l’assemblée nationale au nom du (...)

Et si la loi El Khomri ouvrait la porte au communautarisme ?Lire cet article

Bien sûr, la nouvelle version du projet de loi El Khomri ne sera rendue publique que lors du prochain conseil des ministres. On n’en connaît (...)